Ses mains.
Les mains de mon papa.
Ses mains bordel.
Ses mains qui disent plein de choses et qui le complexent tant.
Ses mains qui nous ont serrées dans les bras, pudiquement, rarement mais toujours sincèrement.
Ses mains sur le volant de la voiture pour nous conduire partout où on voulait. Quelle que soit l’heure et sa motivation.
Ses mains, qui nous pointaient du doigts quand on déconnait avec Virginie.
Ses mains qui ont signé mes devoirs. Avec plus ou moins de fierté.
Ses mains qui aiment ma mère.
Ses mains qui m’ont appris à nager, à faire du vélo, à faire mes lacets.
Ses mains, puis la main, qu’il a failli perdre.
Ses mains, qui trahissent ses émotions, et qui le rendent parfois si fragile.
Ses mains qu’il veut cacher.
Ses mains pour s’occuper du chien, et caresser les plantes.
Ses mains qu’il ferme sur elles-mêmes quand parfois la vie le secoue.
Ces mains-là.